Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais pour ma part j’ai eut récement la désagréable sensation de m’etre fait enflé. Tout à commencé il y’a quelques jours : ayant recut par les bons vouloir de dame fortune un petit pécule (trad : mon salaire) je me suis laisser aller à la fantaisie d’acheter un jeu vidéo afin de combler mes froides soirées solitaire de manière un peu plus dynamique qu’en regardant la télé.
Je jete mon dévolu sur un titre phare du moment : Prince of Persia. Je sais que le jeu est une valeur sure pour en avoir entendu dire grand bien, et les vidéos de demonstration que j’ai put voir ont achever de me convaincre. Il faut dire qu’il a de beau atour ce Prince : le graphisme style cell shading ultra chiadé est une sucrerie pour mes yeux éblouie, la musique est un enchantement, et le level design semble d’une grande richesse avec d’immenses environnements ouvert à perte de vue.
De retour dans mes pénates, je déballe rapidement le boitier et me saisie du disque. J’allume la console, j’entend le bourdonnement du dvd dans le lecteur, et là s’affiche le titre…
Je considère qu’une experience vidéoludique réussi est un peu comme une relation amoureuse réussi. On se fait aguiché, et une fois qu’on passe au stade supérieur, on se demande ce qui va se passer avec curiosité. Le Prince se montre fidele au promesse qu’il m’avait faite. Il est beau, il sent bon le sable chaud, et il démarre avec une narration qui tel celle d’un film, se permet le coup du Flashback qui petit à petit reprendra forme en guise de révélation servie très très doucement.
Toujours si l’on compare un jeu à une relation, viens le moment des premiers plaisirs : le Prince trouve dès les premieres secondes une jolie Princesse qui n’aura cesse de le suivre et de lui faire la conversation. Elle est belle, a du caractère… et fait de la magie. Ce Prince devient de plus en plus séduisant et notre relation atteint les sommets du plaisir vidéoludique alors que je le fait virevolter dans les airs. Il me gratifie de quelques réplique amusante tandis que sa charmante camarade nous raconte la triste histoire de son peuple et nous met en garde de la menace qu’un dieu maléfique fait peser sur le monde. Je pourrais presque être jaloux lorsque je constate que le Prince et la Princesse deviennent un peu plus qu’ami au fur et a mesure que se déroule leur périple.
A qu’est ce qu’on est bien ensemble !
Mais voila, viens aussi l’instant ou tout bascule dans une relation. On se met a voir les défauts de l’autre, comme cette sale manie qu’a le Prince d’etre rigide a mes instructions : il donne l’impression de suivre un tracé pré-défini et je le sens pataud au bout de mon paddle. Sa belle compagne n’a de cesse de le tirer de tout les ennuis possibles, ce qui fait que le doux frisson du risque du game over disparait, tuant ainsi l’agacement necessaire a tout défi digne d’un homme moderne.
Dans ces cas là on laisse toujours à l’autre une chance, et le Prince essaye de faire son possible pour me garder sous son charme. Sa relation avec la Princesse est vraiment interressante, et leurs échanges sont touchant ou amusant, bref on veut y croire à leur histoire d’amour. Mais par contre la progression des autres enjeux est répétitif ce qui ne fait qu’étioller mon interet. Les pouvoirs de la Princesse que l’on débloque au fur et à mesure apportent peu d’interet dans le gameplay. Dans le même ordre d’idée, les combats sont soit plat car pouvant etre résolu en UN combo, soit extremement brouillon car bourré de QTE (quick time event) relevant plus du hasard que de la vrai stratégie de jeu. Et puis cette Princesse qui n’a de cesse de nous couvrir moi et le Prince… lache nous la grappe Elika ! (bon sang se que ce prénom est joli !)
Je préfère vous prévenir qu’a partir de là, sa va sentir GRAVE le spoiler, alors prenez garde si vous lisez la suite.
Malgrés les hauts et les bas de ma relation avec le Prince et la Princesse, nous décidons de continuer notre ménage a trois. On se fait au petit défaut des autres, et au final nous parvenons au bout de l’aventure. Ca devient même formidable car l’intrigue prend un aspect épique et tragique, Elika se sacrifiant pour sceller le démoniaque dieu supra méchant et dont j’ai oublier le nom (qui est pourtant répéter jusqu’a plus soif… comme quoi). Un générique débute alors que je porte son corps inanimé vers la sortie du temple qui a servit de décor a l’affrontement final. Je trouve cet épilogue dur, mais poignant et bien trouvé. Et tandis que je soutien mon pauvre Prince épleuré, nous arrivons a la sortie du temple, face a un autel sur laquel nous déposons Elika, lançant un regard aux terres alentours qui ont retrouver leurs couleurs perdues. Et là, le jeu reprend. Je suis surpris par cette audace, et imagine une quête me permettant de raviver la belle, ou bien d’avoir un choix quand a la destiné du Prince.
Et c’est là que tout bascule.
La seule chose que moi et le Prince pouvont faire, c’est aller trancher 4 arbres (symbole du pouvoir qui retient le super méchant Dieu prisonnier) afin de pouvoir invoquer ce dernier et obtenir en échange la ressurection de la belle… CE QUI EST EXACTEMENT CE QUI A ENGENDRER LE DEBUT DE L’HISTOIRE ! coincé sans autre choix, Prince et moi nous allons jusqu’au bout de cette idée idiote, esperant secretement qu’il y’aurait une façon habile de ramener la belle du pays des ombres et étaler le vilain pas beau. Je reve secretement d’un retournement de situation ou Prince se révelerai être l’avatar du Dieu positif dont Elika tirait ses pouvoirs, ou bien que le Dieu supra méchant, fasse une fausse manip de pouvoir… bref, je revais de tout sauf a cette fin pitoyable ou après avoir libéré le Dieu supra méchant, Prince part dans le désert avec sa belle sous le bras tandis que le Dieu supra méchant dorénavant libre d’agir, commence apparament a détruire le monde.
NAN MAIS SANS BLAGUE ! Prince ! t’es con ou quoi ?? tu résuccite ta belle pour que vous puissiez mourir joyeusement 3min plus tard ? et ce en totale opposition aux idéaux de la demoiselle ? Tu me déçoit Prince, moi qui avait tant esperé de toi… je sais que tu subis presque autant que moi ce qui se passe, mais ce coup là il va en falloir du temps avec que je te le pardonne.
Ils sont nombreux les jeux les films et les bouquins qui parient sur une histoire un peu differente, mais il ne suffit pas de proposer un effet de manche aussi radicale pour que la sauce prenne. Ils sont nombreux a vouloir nous donner une lecture plus facile, une jouabilité plus accessible, et moins de frustration a subir. Mais ce n’est pas ce que l’on attend d’une aventure. A vouloir etre vendu a tout le monde, toutes ces histoires qui ont pourtant des tas de qualités finiront par n’etre acheté par personne.
2 commentaires
Alors là je suis totalement d’accord avec toi, c’est naze. Je trouve que POP, ça devient un peu un mix entre le flic de shanghai et les feux de l’amour. Le gameplay est moins que credible (bon certes j’y ai joué sur PC). Il est beau mais franchement, c’est vraiment pas un jeu que j’acheterai…
Tout ses effets de manche épuise le bourrin que je suis.
Ne dis pas de mal du Flic de Shangai !!!!
:)