Je voulais parler de l’attentat contre Charlie Hebdo et rendre hommage a ceux qui sont tombés. J’ai donc écrit un petit texte, sorte de chanson brouillonne, car même si j’étais loin de leurs idées (et que j’aurais bien des grief à leur encontre) ce qui s’est passé concerne une liberté de parole qu’ils ont toujours défendu.
Elle vous semblera peut être un peu bidon, mais pour moi l’important c’était au moins de marquer le coup, et de m’exprimer parce que j’en ai la liberté.
Demain y’aura de l’avenir
Je m’suis levé ce matin en sachant que j’allais mourir
A cause de 3 teigneux crétins qui avaient renoncé à lire
Je suis sur le pas de la porte, il faut y aller il faut partir
Je suis triste mais demain y’aura enfin de l’avenir
J’me demande qui d’autre aussi, ne verra pas poindre demain
Est-ce que je tomberai avec eux ? quitte à leur ouvrir le chemin
Ça y’est Je suis devant les amis, et c’est bientôt la fin
La porte se fracasse : tenez bon tout ira bien
Je prends une balle dans l’encrier, et seul le rouge en sort
Charlie Tango est touché : Cette bande d’idiot croit qu’on est mort
On est devenu plus puissant qu’ils ne pouvaient l’imaginer
Ils voulaient semer la peur, nous on leur a dit « liberté »
Maintenant je suis par terre, dernier soupir apparemment
Mais y’a un p’tit point de lumière que j’vois briller obstinément
Demain y’aura de l’avenir, et les teigneux ne le savent pas
L’histoire vient juste de s’écrire pile au moment de nos trépas
Un flingue peut tuer un homme, mais clairement pas ses idées
Et au lieu de nous faire taire, cette bande de con nous a aidé
Ceux qui hier nous crachaient dessus sont maintenant de notre coté
Et au final même si c’est triste : c’est nous qui avons gagné
Je prends une balle dans l’encrier, et voilà ce qui en sort
Charlie Tango est multiplié : vous nous avez rendus plus fort
On s’arrêtera jamais de parler, même si souvent on a tord
Au moins on à cette liberté, solidement cheviller au corps
Demain y’aura de l’avenir, même si on ne sera plus ici
Pour voir le temps d’un soir le monde entier qui réagit
Laissez tomber la colère, et les extremes de tout pays
Visez les juste en plein cœur en leur disant « je suis Charlie »
Je prends une balle dans l’encrier, et seul le rouge en sort
Ok moi je suis tombé, mais j’avais accepté mon sort
Maintenant c’est à vous de vous bouger : faite pas les cons, donnez-leur tords !
Essayez d’pas nous oublier, et surtout pour quoi on est mort