Ça va faire un moment que je m’exprime publiquement que sa soit sur la blogosphere ou bien en tant que simple commentateurs. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup car c’est un exercice intellectuellement stimulant et surtout qui me permet de parler et de partager ce que je veux sans me soucier d’avoir un interlocuteur sous la main.
Et ça fait un bien fou quand on trouve un écho à ses propos et que l’échange se développe, qu’il devient un lien et qu’il nous conduise de l’idée a celui ou celle qui l’a formulée.
Pourtant parfois j’enrage de voir certains de mes textes rester sans retour, parce qu’une part de fierté mal placé me fait dire que si j’avais plus de visibilité, mes chef d’oeuvres susciterait moult commentaires élogieux.
Bref : parfois je prend le melon et je me porte un peu trop en haute estime.
Pourtant je n’ai qu’un but derrière toute cette façade d’ego tripping : il faut que je vous parle. J’en ai viscéralement besoin, je veux sentir à travers mon écran et mon clavier que je ne suis pas seul dans cet univers, pas seul à penser ce que je pense, pas seul à rire de ce qui m’amuse.
Vous pouvez être n’importe qui, vous situer à n’importe quel endroit, et nous pouvons déjà commencer à nous toucher du bout du doigt. C’est une sensation exaltante de ce dire que le bout du monde n’arrête pas nos pensées et c’est un sentiment bien réconfortant de ce dire que même après des mois ou des années, nous pourrons nous reparler comme si de rien était.
Nous souffrons tous la perte d’être chers, ainsi en est de notre croix de mortel. Mais nous perdons aussi des gens sans raison, simplement parce que le lien est cassé. Alors c’est aussi pour ça qu’il faut que je vous parle, pour maintenir ce lien qui vous tiens bien vivant auprès de moi.
Finalement c’est assez égoïste cette dépendance qu’on fini par faire subir aux autres, de leur dire sans arrêt « parles moi, écoutes moi, sois pas loin… »
J’aime a me dire que nous en avons tous besoin et qu’une part de ce que je vous prend je vous le redonne. Parce que moi j’ai besoin de vous, et si pour vous c’est pareil, alors il faut qu’on se parle, qu’on se parle qu’on se voit qu’on se quitte pour se retrouver, qu’on ait plus cette sale peur de l’autre qui nous empêche de nous approcher, cette méfiance qui nous ferme l’âme et le coeur et qui nous fait marcher dans la vie comme un camion de la brinks.
Devenons des braqueurs prêt à tout risquer pour le casse du siècle, parce que finalement nos vies ça se résume à ça, aussi simple et limpide qu’une bulle de savon.
Alors commentez, écrivez, jugez, poussez un coup de gueule, venez me voir, venez vous présenter, faites moi découvrir le monde avec vos yeux, venez le voir avec les miens.
Parce que moi plus que jamais il faut que je vous parle…