Ghost in the Shell (Kōkaku kidōtai) abrégé GITS, est un film sorti en 1995 d’après un manga «haut de gamme» de Masamune Shirow. (Ghost à prendre dans le sens « Esprit » à un moment où seul ça peut faire la différence entre un humain cybernétisé et un robot type androïde…)
Ce film d’animation japonais, pour ceux qui ne l’ont jamais vu, est une des grosses références de l’univers cyberpunk. Il fait parti des quelques productions qui ont marqués le style «anticipation», pas loin après Akira.
Le succès du film a entre temps donné naissance à une série de deux saisons (Stand alone Complex sortis entre 2002 (The Laughing Man) et 2004(Individual Eleven), sorti aussi en films « résumés »), un film nommé Ghost in the Shell 2 «innocence» et un dernier film sorti en France en DVD «Solid State Society» qui fait suite aux séries…
Et bien Ghost in the Shell V2.0, ce n’est rien de tout ça ;)
Comme qui dirait «quoi qu’est ce donc ?». C’est un remake du premier film Ghost in the Shell (aussi titré « The Puppet Master »). Enfin pas un remake au sens habituel où un major reprend la licence et refait un (presque) autre film. Loin de là.
C’est exactement la même histoire, les même dialogues, les même scènes (bon aller peut être quelques plans plus long dans les moments « contemplatifs »). Mais alors pourquoi ? Parce qu’entre le premier (1995) et les deux suivant, bah une grosse dizaine d’années d’évolutions sont passé !
Sans compter que sur un thème avoisinant sont sorti, basé sur le même auteur, Appleseed 1 et 2, avec une animation en full motion dernier carat et tout le tremblement. Et bien ils ont pas supporté que le premier opus ai une qualité moindre que la série et autres films !
Et là, tant qu’à faire, ca poutre : moteur 3D discret pour les plans «simple», effet façon «innocence» sur les scènes «métaphysique» genre immersion. Chaque seconde de l’anime est entièrement refait ! Pas dépoussiéré à la mode George Lucas et les premiers Star Wars, mais bel et bien reproduit d’une qualité époustouflante tout en gardant le dialogues, les expressions, une musique réécrite en 6.1, au format Blue-ray bien exploité et… c’est beau !
Arf… J’en bave encore… Pour ceux qui n’ont pas revu ce film depuis un moment, jetez votre DVD dans un tiroir et surveillez les bacs pour la version « Zone2 ».
2 commentaires
Je vais commencer à mettre de l’argent de coté pour l’acheter en DIVX, tant il est vrai que ce film m’a bluffé, par sa beauté, sa profondeur, sa maitrise et sa musique… ah oui la musique de GITS, elle dechire !
Juste pour info la version DIVX doit faire dans les 4Go en version Blue-Ray, 2Go pour un équivalent HD-DVD (enfin l’autre norme là).
Ah et prévoir d’être méta à jour dans les codecs sons car le 6.1 n’est pas reconnu facilement par les média centers genre WMP, VLC, etc…
Et pour les petites configs prennez une version qualité DVD, les vidéo de 4Go ca saccade grave sinon.