Les gréves arrivent tellement souvent en France qu’on ne peut même plus parler de marronnier. Alors j’entend partout des appels à la gréve, mais gréve de quoi ? pourquoi ? là c’est déjà moins évident coté réponse, mais ce qui est sur c’est qu’il FAUT faire gréve.
L’abus d’impératif c’est mortel, et moi, victime d’un esprit de contradiction à toute épreuve qui m’a valut dès l’école primaire une drôle de réputation (notamment lorsque devant choisir une fable de La Fontaine à apprendre parmis 3 j’ai insister pour pouvoir en apprendre une 4eme plus à mon goût) je n’ai ABSOLUEMENT PAS envie de suivre le mouvement. Un peu comme Desproges, je me méfie des réunions de plus d’une personne, et seuls idées que je tolère sont celles issues de mes brillantes turpitudes du cortex.
Paradoxe me direz vous, puisque je vous fait un préche, moi qui me prétend « impréchable ». Oui, c’est aussi ça l’esprit de contradiction.
Mais revenons en aux gréves. Dès le petit matin, le taux d’emmerdement dans les transports montera de plusieurs cran, notamment quand mon RER D adoré sera terminus à ma station. Que je sois clair : le train ne viens pas de Paris pour finir a ma gare, non non non ! il arrive de banlieue et est terminus a ma gare ! une astucieuse manipulation consistera à mettre des bus en place pour conduire les passagers à la station suivante ou il prendrons un autre train qui lui sera terminus Gare du nord (ou chatelet selon le sens du vent).
En milieu de journée, des perturbations dans les rues seront a prévoir : ami commerçant, rabat ta grille car les manifestants, ces chiens rouges avide de sang, n’auront pas de pitié pour tes croissants. La plébe frappera le pavé de son pas meurtirer et, sous la garde pressante d’une demi armada de CRS, sillonera la capitale pour aller on ne sait où.
Je ne vous parle même pas de la soirée : rentrer chez soit sera une plaie, et toute cette haine accumulé finira dans le meilleurs des cas en une partie de jambe en l’air débridé et exultoire, et au pire en une engeulade a coup de torgnole qui laissera bleus et cicatrices.
Si les jeux vidéos, la bande dessiné et les séries télé m’ont appris une chose, c’est que dans ce genre de situation il y’a toujours une solution qui permet de finir l’épisode rapidement. Je propose donc au gouvernement d’appliquer une méthode totalement outrancieuse, malhonnete et peu fair play, qui consisterai à faire de jeudi un jour ferié. Comme ça ceux qui veulent manifester, au moins, ils emmerdent pas les autres.
Un prof m’avait dit un jour « La liberté ce n’est pas faire tout ce qu’on veut : c’est ne pas avoir à faire ce qu’on ne veut pas » et bien Mr Nicoletti je vous remerci car 10 ans après je trouve cette maxime plus vraie chaque jour.
3 commentaires
Vu le bordel, on peut être en mesure de croire que cette grève, dont le pourquoi reste d’un floue devenu banal, est provoquée par Rampa (Nb : lire « de bons présages »).
Comment je suis content d’être en vacances ce jour là ;)
Mais je soutiendrais les non grévistes virulents pour faire comprendre que les grèves pour la grève y en a marre !
Allez mourir, je vous réserve une place dans l’enfer des gros connards !
Pourquoi tu y es déjà ?
(naan mais pourquoi tu tends des perches facile comme celle là aussiiii !)
Depuis quand t’es obligé d’y être pour faire une résa ;)