Souvenez vous, le premier épisode c’était y’a pas si longtemps que ça en fait ? nous étions le 16 Juillet de cette année… c’est pas grand chose non ?
Et pourtant.
Nous étions au cœur de l’été alors qu’aujourd’hui nous avons franchit les portes de l’automne. Entre temps il s’est passé PLEINS de choses, le monde à eu son lot habituel de joie, de peine et de d’eau qui coule sous les ponts.
Moi j’ai l’impression qu’il ne s’est pas écoulé tant de temps que ça, qu’il n’y a pas beaucoup d’eau sous ces foutus ponts… et puis je regarde en arrière, et là je vois ce que j’ai fait durant ce défi.
10 histoires, un joli compte rond, et des milliers de signes frappés sur le cadre blanc du traitement de texte. Pleins de personnages, des bons, des moins bons mais aussi des situations, des décors…
Ce que je ressens au bout de ces 10 semaines, c’est le sentiment que la machine est lancée, mais surtout qu’elle produit des effets. Pragmatiquement, je sais que j’écris mieux, plus efficacement, et que je fais moins de faute de grammaire (même si c’est encore loin d’être parfait). Je sais aussi que je me suis ouvert à pas mal de chose : j’ai soumis mes textes à la critique… et j’en suis pas mort ! même les histoires les plus idiotes, nunuches où bizarre ont survécu au premier feu. Autant dire que c’est le genre de truc qui à de quoi galvaniser !
Ces 10 semaines ont eut aussi d’autres effets sur moi : peut être pour la première fois de ma vie, j’ai reussi à me construire un but, à me fixer des régles que je suis et ce pour un résultat palpable. J’ai retrouvé l’envie d’agir et de faire quelque chose de mes dix doigts, j’ai grace à ce but put mettre en ordre des choses dans ma vie, me donner une discipline qui me fait beaucoup défaut, et cette petite graine à poussé un peu partout et se répand dans tous les aspects de mon existence. Maintenant que j’ai atteins ce premier cap, je sais que je peux piloter ma vie comme je l’entends, et croyez moi c’est grisant. Je sais que je peux faire des erreurs en chemin, que parfois tout n’est pas parfaitement planifiée, mais qu’au fond ce n’est pas l’important. Quand on se trompe on recommence, et quand les plans changent, on s’adapte.
Ce sont des idées simples pas vrai ? et pourtant à 36 ans c’était loin d’être une évidence pour moi. J’ai un état d’esprit très différents vis à vis de tout ça, de comment mener ma barque et de l’impact que ça à lorsqu’on fait quelque chose.
Cette dixième semaine tombe pile avec mes vacances, moment idéal pour faire le point et mesurer le chemin parcourus. Ce premier jalon je le plante avec fierté en regardant l’horizon, le cœur gonflé d’espoir quand je pense à ce qui vient, et comme je le disais, ça faisait un bail que l’avenir n’avait pas eu une belle gueule comme ça.
En fin de compte, je ne sais plus trop si c’est moi qui porte ce projet ou si c’est lui qui me porte… le feu est rallumé, l’envie est là, il convient de maintenir les braises et de surveiller la flamme. Le Défi n’est qu’une étape, il faudra le faire vivre encore et encore après sa date d’expiration. L’avenir se construit maintenant, c’est bien la leçon que je retire de toute cette aventure.
Je tiens au passage à remercier les gens qui m’ont lu, les amis bien sûr mais aussi les gens sur les forums auprès de qui j’ai échanger. J’espère que vous aussi vous profitez d’une certaine façon du voyage, et qui sait peut être que vous aussi un jour vous franchirez le cap ?
Je vise maintenant la balise numéro 20, mais la route est longue et je ne suis pas pressé.
Faut croire que j’ai appris à savourer le voyage plus que la destination…
1 commentaire
Hello,
Tu peux être fier de toi !
Et j’ajoute que tu as vraiment le bon état d’esprit. J’ai vu quelques projets démarrer, aucun n’est encore vraiment en vie après quelques mois. J’ai senti depuis le début qu’il y avait une force ici, une volonté à la fois féroce et humble.
Courage pour les moments creux, et surtout heureux que ça t’apporte autant sur le plan personnel également.