Bon en fait je mens un peu parce que c’est pas mercredi mais mardi que je suis allé au ciné, mais ça ne change pas les faits.
Je suis allé à Bercy refaire un peu mon retard cinématique qui commençait a remonter au temps du cinéma muet, et j’ai donc vu Slumdog Millionnaire.
Ce film de Danny Boyle raconte l’histoire d’un jeune indien (d’Inde hein : pas un type avec des plumes et un tomawak) qui participe à un jeu télévisé ou il répond sans faute a chaque question… ce qui intrigue les organisateurs qui le soupçonnent de triche. Il va donc raconter comment sa vie riche en rebondissement lui à apporté chaque réponse…
Bon le coup de la destiné qui fait gagner à “Qui veut gagné des millions” ça m’avait vraiment accroché lorsque j’avais vu la bande annonce pour la première fois. Et puis l’Inde, la vraie, ça change de Manhattan, Chicago ou San Francisco. Et puis pour ne rien gâcher, Danny Boyle c’est quand même le réalisateur à qui on doit “Une vie moins ordinaire” autant dire qu’on est entre gens de bon goût.
Et bien ce film est une semi déception. Ce qui est censé faire toute l’intensité et la force de la narration, c’est justement les liens entre les questions du jeu et les réponses obtenus a travers les (mes)aventures de notre héros. Le procédé, très bien tenu au début, s’effiloche et s’étiole, tuant cette impression de destiné presque magique pour finir simplement comme des suites d’anecdotes. Qui plus est, le ton est dur et sombre, le héros en prend plein la tronche et son seul rayon de soleil, la jolie Latika, traverse le récit comme un check point qui n’a d’autre intérêt que de relancer la “quête” du héros. Plutôt mince comme Love story. Il reste quand même de belles séquences, des musiques fascinantes (la B.O est bien évidement chaudement recommandé) et une sincérité qui donne au final un film imparfait, mais qui sait se faire apprécier. En fait ce n’est pas que j’ai trouver le film mauvais, mais j’enrage de voir un matériaux si prometteur être si faiblement exploité. Aller Danny c’est pas grave : à charge de revanche.
Hey mais au fait, j’ai dit duo ? et bien oui car en plus d’un film de rattrapage, je suis allé voir un film récent (ce qui vous fait deux critique pour le prix d’une, avouez que vous faites une bonne affaire ?) a savoir OSS 117 : Rio ne répond plus.
Je vous le dit de suite, j’ai moins aimé cet opus que le précédent. Est ce que le personnage ne surprend plus ? est ce qu’il n’a pas sut se réinventer comme il se devait ? est ce l’intrigue pas franchement folichonne… dur a dire.
Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117 (ah ce propos, un détail marrant, OSS était le nom d’une agence du renseignement américain qui à depuis été divisé en plusieurs entité) se voit confier une mission plutôt simple : récupérer un document ultra secret en échange d’une rançon. Mais à peine notre héros met le pied au Brésil que déjà l’histoire se complique…
Les 70’s n’ont pas fait franchement de bien a OSS 117 : face a des hordes de jeunes hippies dont les valeurs lui semblent invraisemblable, il se retrouve bien penaud. Et justement c’est peut être là ou le film se tire une balle dans le pied. De l’aveu même de Jean Dujardin et du réalisateur, leur souhait était de “casser le jouet” et mettre cet improbable héros plus bas que terre. Sauf qu’en ce qui me concerne la sauce n’a vraiment pas prise : voir ce bon Hubert faire sa tronche de cake et ne rien comprendre à rien ça va cinq minute, mais entre un trauma trop absurde pour être drôle et un twist balancer au trois quart du film pour justifier que “ah oui au fait on avait pas oublier l’intrigue” c’est quand même beaucoup de couleuvre a avaler.
Si la réalisation est d’excellente facture (notamment dans sa capacité a parodier le style des films de l’époque) l’usage de split screen à outrance ne ressemble qu’a un tic grossier qui ne fait pas honneur à Michel Hazanavicius.
Heureusement le film dispose d’atouts faisant largement oublier tout ça. Déjà, le héros à un capital sympathie de folie. Oui je l’avoue j’adore Jean Dujardin qui est un acteur formidable (que tout ceux qui en doute regardent “contre enquête” avant de ramener leur fraise) qui a sut insuffler dans ce personnage tout ce qu’il faut de candeur enfantine et à la fois de “beauf” pour le rendre irrésistible. Il sait servir des répliques hallucinantes de méchancetés avec une totale sincérité, mais il sait aussi laisser la place aux autres en ne vampirisant pas l’écran comme un cabot.
Les autres justement parlons en, et notamment de Louise Monot (égérie de la marque de cosmétique Bourgeois) qui fait ici ses premières armes en tant que tête d’affiche, et qui compose une géniale OSS girl. Evidement, elle est jolie comme un cœur avec son look tout droit sortie d’un film de Jacques Demy, mais elle est aussi très efficace comme contre poids a la connerie intersidérale du french agent secret. Elle est aussi efficacement utilisé pour “lancer” les pires saloperies que OSS 117 sort (contre les femmes, les juifs, etc…).
Si ce film ne réussi pas à égaler son modèle (ce qui était quand même un sacrée challenge) il parvient a diffuser une bonne humeur évidente qui ne manquera pas de vous donner un bon gros sourire… et peut être même quelques fou rires.
Comme je suis en vacances, je vous ferai peut être une nouvelle chronique ciné combo si j’ai le temps. D’ici là amusez vous bien les gens !
2 commentaires
Ok pour Slumdog millionnaire: j’ai pas compris pourquoi ce film avait été autant encensé, la 1ere partie est chouette, l’autre un peu poussive… personnellement j’ai aimé pour l’ambiance Indienne bien retranscrite… ça m’a rappelé mes vacances. (et les prochaines)
T’as passé tes vacances à jeter des pierres sur des ch’tites nenfant qui dorment sur du caca ?
Blague à part il y’a plein de gens qui disent que justement cette vision hardcore de l’Inde n’est pas réaliste : pour ce que tu en as vu c’est plutot réaliste ou bien plutot n’importe quoi ?