C’est pratiquement un article retro game, et pourtant ça n’en est pas un. C’est juste que là, il est 5h40 du matin et que je viens de finir de vivre une épopée épique et que ça m’a tout chambouler dedans de moi.
Lost Odyssey est un RPG disponible sur Xbox 360 et qui renoue avec une grande tradition du RPG avec notamment son style de combat tour à tour. C’est le genre de détail qui fait plaisir à un vieux de la vieille comme votre serviteur, et c’est ça plus les conseils avisé du mec de chez Micromania que je veux remercier ici publiquement : “MERCI A TOI DONT JE NE SAIS PAS LE NOM MAIS GRACE A QUI J’AI PUT APPRECIER CETTE AVENTURE !" qui m’ont donner envie de me lancer dans l’aventure.
L’histoire de Lost Odyssey commence sur un champ de bataille façon Seigneur des anneaux (comprenez : avec des milliards de figurant) ou deux camps se dérouillent a coup de grosse armures et de magie. Votre héros apparait, très classe mais loin d’être pédant, le monsieur se veut avant tout efficace. Il porte une épée de taille réglementaire, et porte une petite cote de maille qui lui permet de faire un minimum de mouvement sans s’écrouler de fatigue.
La cinématique est belle, et plonge le joueur au cœur de la bataille… c’est tellement prenant que lorsque c’est votre tour de jouer, vous êtes un peu paumé ! car en effet la transition est subtilement bien amené. Cette qualité de la mise en scène se retrouve tout au long du jeu ou le cadrage, le découpage et la réalisation sont cinégénique au possible. Associer a une belle qualité graphique (y’aura toujours des gens pour vous dire que les textures sont daté…) le design des personnages et de l’univers apporte une vraie originalité au jeu par rapport a ses concurrents.
Et puis c’est surtout l’histoire qui fait de Lost Odyssey un jeu absolument formidable. Votre héros, Kaim, n’a rien de la tête a claque d’ado en pleine crise d’adolescence qu’on nous refile a longueur de temps dans les RPG. Non, là c’est un homme mur, avec des prises de têtes bien plus intense que ce que les Final Fantasy nous ont proposé jusque là.
Rapidement vous passez de solo à duo pour finir en quintet. Votre équipe compte au final un maximum de 10 personnages avec tous une histoire bien distincte que vous pouvez faire évoluer a votre guise (même s’il est évident que certains sont plutôt des magiciens que des guerriers et vice versa) et que vous pouvez paramétrer un maximum.
Cette “bande” vivra moult aventures dans un univers en proie à la guerre entre les 3 principales nations. Grande intelligence du scénariste : ne pas faire le camp des gentils et celui des méchants. En effet le scénario renouvelle sans cesse les enjeux et n’est pas trop prévisible, s’offrant dès que possible des options intéressante et surtout BIEN raconté.
Le game systeme est on ne peut plus classique avec des déplacements sur carte et des combats aléatoire au tour à tour. Gagner est alors une pure question de stratégie : si vous connaissez parfaitement vos personnages et que vous savez analyser votre adversaire, vous n’aurez aucun mal a gagner. C’est classique, c’est uniquement basé sur l’expérience qu’on gagne soit même en jouant, en expérimentant et c’est ce qui fait tout le plaisir. Je ne vous raconte pas la jubilation quand une fois mon équipe au point je me baladais dans des labyrinthes pour le simple plaisir de me cogner des monstres hyper puissants.
Pour avoir fait le jeu “amplement” (a savoir que je n’ai pas essayer d’aller au plus vite a la fin mais que j’ai essayer de faire les quêtes secondaires) j’ai mis 65h pour arriver au bout. Grosso modo un joueur hardcore qui veut y passer ses vacances y passera une bonne semaine a jouer non stop (et je vous garantie qu’il aimera ça).
Sans rien vous révéler du scénario (ce qui serait un crime) le final est superbe, et vous offrira une belle récompense pour votre persévérance. Ce point d’orgue conclue le jeu de manière la encore profonde (et pas juste “ahahaha ! le monde est sauf ! prenons la pose dans le soleil couchant !”)
Lost Odyssey à été ma dernière belle aventure vidéoludique en date… il parait que le 2 est dans en préparation : inutile de vous dire que j’ai hâte !
Aller un p’tit cadeau : mon thème musicale préféré ! (oui parce que bien évidement la musique déchire et amplifie l’ambiance si particulière du jeu).
4 commentaires
Je n’ai pas de Xbox 360, ni même 180 (ou 90°…) donc je ne pourrai apprécier l’exactitude de ton commentaire qu’en passant chez toi jeter un oeil.
Je ne ferai que ce commentaire sur cette phrase » Il porte une épée de taille réglementaire » :
Tu appelles ça réglementaire ? Elle doit fait 1m70 son épée !
T’as déjà vu la poutre de chantier que se trimbale le heros de final fantasy 7 ? et ben en proportion c’est carrement raisonnable :) (et puis elle parait plus grande que dans le jeu ou elle est de bonne taille mais pas délirante)
Certes mais c’est pas une raison pour casser 3 pattes à un homme averti au pied du mur !
la perspective est trompeuse, la garde de l’épée lui arrive à la ceinture. disons qu’elle a la taille d’une grosse épée bâtarde et qu’il manquerait dans notre réalité un peu de longueur de poignée…
Mais on est à des années lumière de la tranche de thon métallique d’une épée de cloud, d’une soul calibur / edge ou d’une métalorn
Et pour avoir vu tourner ça chez flashou, le jeu n’a qu’un seul défaut : il est hypra cronophage ;)