On pourrait trouver ça étrange que depuis des années les majors subissent d’affreux piratages en ligne et restent stoïque, subissant l’affront sans rendre la pareil. Il était temps que ça cesse !
C’est Warner music qui à eut le courage de dire “Non” tel le Général De Gaulle face a la France occupé. Car ce qu’a fait Warner music, est un acte d’une grande abnégation, digne des plus grands héros (Léonidas, Davy Crockett ou Philip J Fry) et qui montre bien le malaise de l’industrie. Tel Charles Bronson dans la série “le justicier”, Warner à pris les armes pour faire soit même ce qu’un gouvernement moins déficient s’il n’était pas confis dans la Suze cassis du matin au soir aurait dut faire.
Dans les années 90, Edwyn Collins, chanteur totalement inconnu du grand public, signe un hit qui marquera ces années là : “A girl like you”. A l’époque, Edwyn est sous contrat avec Warner, les brouzoufs coulent à flot, et faute de faire mieux, l’artiste quitte le devant de la scène aussi vite qu’il n’y était rentré. Tout aurait put en rester là, mais la suite se complique : quinze ans plus tard, et au mépris total des règles du business, Edwyn Collins tente de mettre en ligne gratuitement sur son Myspace “A Girl like you”.
John Henry Garbinovitz*, chargé chez Warner du contrôle des bonnes mœurs, constate avec effarement que Edwyn Collins propose gratos ce que Warner vend a son public en respect des droits de rémunération des auteurs. “Hérésie !” hurle t’il dans son bureau, si fort qu’il est entendu par les 13 personnes du service “bonnes mœurs” et les 25 stagiaires a temps semi partiel du département “cyber contrôle des transactions” qui faisaient une pause à ce moment là.
“Edwyn Collins viole le travail d’Edwyn Collins ! en mettant gratuitement la chanson écrite par Edwyn Collins en ligne, Edwyn Collins prive Edwyn Collins de ses droits d’auteur ! et puis en plus Warner ne peut pas prendre sa com au passage !”
John Henry Garbinovitz* (qui il faut le savoir est un homme qui prend son travail très à cœur) ne se sent plus et avec une colère digne des meilleurs passage de la Bible, attrape son téléphone et compose le numéro de Paul Glaston Burritos*, le chargé du protocole inter éditeur chez Myspace.
John hurle son mécontentement tandis que Paul se confond en excuse. La tension est palpable, et les 25 stagiaires à temps semi partiel du département “cyber contrôle des transactions” ont mis les voiles tant ils étaient impressionnés par la virulence des échanges. Paul de son coté est en sueur, les larmes aux bords des yeux. Pour se donner du courage, il sert contre son petit cœur sa croix de Saint André et se récite mentalement le Psaume 90 “L’Eternel, refuge pour l’homme dans la brièveté de sa vie”.
Au bout de quelques instant, la fureur quitte le cœur maintenant apaisé de John. Il comprend qu’il a été méchant avec Paul et se confond en excuse. Ce dernier, conscient du mal que Myspace a fait à Warner, se met lui aussi a demander le pardon de John. Tout d’eux tombent d’accord dans un éclat de rire cristallin pur et parfait comme la lumière de l’orée du jour. Afin de mettre un terme a ces exactions, Paul Glaston Burritos* fit en sorte que jamais plus Edwyn Collins ne puisse faire du tord à Edwyn Collins en mettant à disposition gratuitement quelque chose lui appartenant.
Mais voila, l’esprit vil de Edwyn Collins ne connait pas de limite, et il prend contact avec les avocats de Myspace pour se plaindre. Son outrecuidante prétention n’ayant pas de limite, Edwyn Collins argumente qu’il a le droit de faire ce qu’il veut puisque les droits signé avec Warner n’ont plus court et qu’il est intégralement propriétaire de sa chanson et que c’est plutôt Warner qui encaisse des droits de façon illégitime. Heureusement Myspace n’a pas tenu compte des élucubrations de cet individu et le droit souverain de Warner music a été respecté.
Souhaitons que jamais il n’y ait de monde ou un artiste fera ce qu’il veut au mépris des droits élémentaire d’une major a se faire du pognon sur son dos.
* évidement c’est un faux nom
2 commentaires
C’est très très beau ça! Les limites du systèmes sont atteintes depuis un bail, mais qui aura les coronnes de mettre le coup de pied nécessaire à son écroulement complet? Mister Collins a peu être montré la voie :)
(hey ! content de te revoir ^^)
C’est quand même totalement abhérant de voir qu’un artiste n’est même plus légitime sur sa propre oeuvre ! Le systeme est tellement gangréné qu’il n’existe aucune procédure pour un artiste qui s’autoproduit de gérer ses droits vis à vis d’entité comme Myspace qui n’obeissent qu’aux majors (et à Dieu au plus haut des cieux).