Pas mal de gens se refusent à gouter à la gastronomie asiatique et surtout japonaise. Il faut dire que de prime abord, une carte de restaurant de ce genre a de quoi laisser perplexe le néophyte. Pourtant, lorsque l’on sait passer au dela des a priori, la cuisine japonaise se révele savoureuse et riche. Je vous propose donc un lexique expliquant le contenu qu’on essayera de mettre dans vos assiettes, voir dans vos bouches.
Avant de commencer ce petit panorama, je voudrais attirer votre attention sur un fait important : rare sont les vrais restaurant japonais car beaucoup sont tenu par des chinois. Cela ne veut pas forcément dire que la cuisine sera mauvaise, mais si c’est l’authenticité que vous cherchez cette donnée est à prendre en compte (les chinois ne cuisinant pas comme les japonais).
Un dernier point et on attaque : les baguettes sont un mal necessaire car ils vous seront toujours proposé par défaut, alors motivez vous un peu et dite vous que ça sera bien meilleur comme ça.
Sushi : c’est le plat le plus connu. Il s’agit d’une boulette de riz collant de forme allongé sur laquelle on dépose une tranche de poisson crue. Les plus courant sont les sushi au saumon (sake) et au thon rouge (maguro). Ils sont souvent copieux et se mangent avec une sauce salé, du wasabi (une sorte de moutarde verte très compacte et très TRES piquante : n’en abusez pas) et de fines tranches de gingembre (faite attention ça aussi sa arrache). Si votre restaurateur n’est pas radin, le sushi aura la taille de la largueur d’une paume. On les serts par paire, le prix variant en fonction du poisson qui le constitue (comptez entre 2 et 6 euros la paire). Si vous vous lancez dans l’aventure, soyez très exigent sur la fraicheur des produits, car un sushi pas frais vous collera d’ignoble maux de ventre (cette remarque est valable pour tout les produits frais dont nous parlerons). Une variante appelé gunkan consiste en un sushi entouré d’une feuille d’algue. Si la feuille d’algue est en forme de cone, on appele cela un temaki.
Sashimi : ce sont tout simplement des tranches de poissons crue légerment vinaigré. Ce plat est déconseiller si vous etes hésitant car si vous n’aimez pas ça sera sans appel !
Maki : Les maki sont des rouleaux de riz vinaigré enroulé dans de la feuille d’algue et garnie de multiple façon (avocat, poisson crue, légume). Les rouleaux sont coupé en petite portion, très pratique pour les picorer. Ont peut les manger avec de la sauce salé ou « nature ». les Maki sont servi par 6 (prix variant selon la garniture entre 3 et 6 euros). Il existe une variante appelé « California Maki » ou la feuille d’algue se trouve dans le rouleau et qu’on couvre de petite graine de sésame.
Yakitori : Ce sont de petite brochette de viande de poisson grillé, voir même de fromage. Plus accessible au palais pour un occidentale, les Yakitori sont une bonne initiation a la cuisine japonaise. Ils sont plus cher que le reste (généralement 5 à 6 euros la paire).
Futomaki : Ce sont tout simplement des makis géants, servi par 2 (environ 5 euros)
Gohan : Désigne un petit bol de riz blanc. On peut l’assaisonner avec de la sauce salé ou sucré. Un gohan est en général un complement a des Yakitoris
Miso : C’est une petite soupe servie en début du repas qui contient des cubes de tofu (ce dernier n’a aucun gout mais il absorbe celui de la soupe).
Teppanyaki : Il s’agit en fait d’un style de cuisine particulier ou un chef prépare ses plats devant les clients sur une plaque chauffante, ajoutant a la saveur du repas le spectacle de la préparation (les chefs font ici preuve d’une dexterité étonnante). Bien plus cher que les plats précédent, le Teppanyaki est cependant plus accessible « culturellement » et est une des formes les plus raffiné de la cuisine japonaise.
Il existe encore beaucoup de chose a découvrir dans la cuisine japonaise, comme les bentos (petit panier repas) les wagashi (patisseries japonaises) ou les Udon (nouilles servies généralement en soupe). Coté bonne adresse, j’invite les parisiens (désolé pour les autres) a trainer du coté d’Opéra et notamment de la rue Sainte Anne.
Et si vous voulez faire les kéké, lancez un vibrant « Ittadakimasu ! » (bon appetit dans la langue de Sangoku) avant de commencer.
4 commentaires
Ca me rappelle qu’un des resto japonais les plus sympa était à Casablanca au beau milieu d’un hotel 5* dans le quartier d’affaire !
faudra que je te fasse découvrir un Jap du coté d’Opéra qui est a tomber… j’en ai encore l’estomac tout ému
When you want Patron !
J’adore les suchiiii
Je prend rendez vous avec ton secrétaria et on fait ça :)