Coeur
Depuis environ 10 min, Elsa avait gardé les mains sur le volant de sa voiture, essayant de trouver en elle le courage de descendre. Elle jeta encore un regard sur sa droite en direction de la maison devant laquelle elle s’était garée, et à nouveau une boule d’angoisse lui traversa la gorge.
« Aller ! » se dit-elle à haute voix « bouge-toi ma fille ! »
Elle fixa alors la route devant elle, se demandant si elle ne devait pas plutôt partir. Ce qu’elle s’apprêtait à faire ne serait ni plaisant ni facile, mais elle sentait au fond d’elle même qu’elle ne pouvait pas faire autrement.
Prenant une grande respiration, elle ouvrit la portière et posa le pied par terre.
D’un pas décidé, Elsa traversa le petit jardinet ouvert dont un chemin fait d’une mosaïque de petits carreaux beiges, dessinait une large ligne droite jusqu’à la porte d’entrée de la maison. Il y’avait une forte odeur de fleurs dans l’air, et aussitôt Elsa les reconnus : lilas, clématites, glycines…
La nostalgie l’enveloppa doucement, comme une couverture douillette qui réchauffe le cœur, et elle s’arrêta à deux pas de la porte pour s’enivrer encore et encore de ses parfums merveilleux. Elle sentit couler une petite larme sur son visage qu’elle effaça d’un revers de l’index. Elsa soupira et esquissa un sourire complice : il fallait s’y attendre.
Elle porta 4 coups sur la lourde porte en bois vernis : d’abord un coup sec puis 3 petits coups à la suite. Attendant qu’on lui ouvre, elle senti de nouveau l’angoisse monter, sauf que cette fois les dés étaient jetés : plus question de faire marche arrière. Elle attrapa nerveusement la lanière de sa sacoche et tira dessus compulsivement pour la réajuster avant de finalement la remettre comme elle était.
La porte s’ouvrit révélant le visage étonné d’une femme d’une cinquantaine d’années se demandant qui donc était cette importune. Elsa, droite comme un i, prit la parole en essayant de contenir l’émotion qui lui causait des trémolos dans la voix.
« Madame Carlson ? Jenny Carlson ? » demanda-t-elle.
Son interlocutrice acquiesça, son visage se faisant de plus en plus inquiet.
« Madame… je m’appelle Elsa Collins et… c’est moi qui ait reçu le cœur de votre mari Harry il y’a 5 ans… »
La nouvelle choqua madame Carlson qui porta sa main sur sa bouche comme pour en retenir une plainte. Avant qu’elle ne réalise, Elsa reprit son discours :
« Je sais que normalement l’identité des donneurs est secrète mais… j’ai engagé un détective pour retrouver la famille de mon donneur. Je voulais savoir à qui je devais la vie… »
La stupeur passé, madame Carlson invita la jeune femme à rentrer et lui proposa de prendre place dans le salon. Assise les genoux serrés et le buste en avant, Elsa attendait Jenny qui était parti dans la cuisine faire du café. Elle entendit au loin le bruit de la machine à expresso émettre son vrombissement si caractéristique, puis le claquement des pas de Jenny qui revenait un plateau dans les mains qu’elle déposa sur la table basse du salon.
Les deux femmes se retrouvèrent face à face, sans trop savoir que dire. Elsa sentait bien que Jenny était bouleversée, aussi décida-t-elle de faire le premier pas.
« Toute petite, on m’a détecté une cardiopathie congénitale. J’ai dû suivre toute mon enfance un traitement lourd et ne faire aucune activité à risque. Régulièrement je devais aller à l’hôpital pour passer des examens… bref pas l’idéal pour une enfant. Le fait de grandir a amplifié le problème : je souffrais de plus en plus souvent de défaillance au point qu’on a dû m’hospitaliser à plein temps… ça été le cadeau d’anniversaire de mes 16 ans. Je suis resté ainsi pendant 8 mois et mon cœur a fini par complètement me lâcher. A ce moment-là je me suis senti mourir… et… je me demandais pourquoi ? Pourquoi est-ce que je n’avais pas eu le droit à une vie normal ? »
L’émotion montait dans la voix et les yeux d’Elsa. Elle prit un instant pour se ressaisir tandis que Jenny l’observait et écoutait son histoire avec une grande attention.
« Je suis resté environ 9h dans le coma. Je ne sentais rien… c’était comme… comme si je flottais, mais il n’y avait rien, ni lueur blanche et accueillante, ni tunnel sombre… juste le noir et le silence. J’avais terriblement peur. Et puis d’un seul coup j’ai senti quelque chose de très fort cogner dans ma poitrine. J’ai senti une vague de chaleur me traverser le corps au fur et à mesure que le sang battait à nouveau dans mes veines. J’ai senti ce cœur qui se battait pour me ramener à la vie, et… et j’ai entendu une voix qui m’a dit que je devais m’accrocher… »
Jenny sanglotait doucement tandis qu’Elsa sentait à nouveau les larmes perler sur ses joues.
« J’ai entendu cette voix, forte et puissante, m’appeler et me guider. Elle m’a ramené dans le monde des vivants et je sais qu’aujourd’hui encore, lorsque tout va mal et que je me sens perdu, cette voix me parle et redonne courage… Je ne suis pas croyante madame… mais, c’est vraiment le miracle qui s’est produit ce jour-là, et c’est vraiment ce qui m’arrive depuis, je vous le jure sur ce que j’ai le plus cher au monde.
– Je vous crois… » dit Jenny la voix brisée « ça ne m’étonne même pas en fait… »
La douleur de Jenny qui s’était réveillé à l’évocation de son défunt mari était en train de se changer en un tout autre sentiment qui se reflétait dans sa voix et sur son visage. Les pensées tristes devenaient de doux souvenirs, et la peine prenait maintenant les couleurs du réconfort.
« Harry a toujours été un battant. Il n’abandonnait jamais, ne baissait jamais les bras et surtout il ne laissait jamais tomber les autres. Lorsque les médecins m’ont demandé si j’acceptais qu’on prélève ses organes… j’ai tellement hésité… Je me disais que fort comme il était-il survivrait à l’accident, que même s’il fallait qu’il reste des mois dans le coma il finirait par me revenir…
– Je suis vraiment désolée » dit Elsa « Je me sens coupable…
– Vous n’avez pas l’être… » répondit Jenny
– En tout cas je suis triste qu’il ait fallut sa mort pour me sauver
– Et moi… moi je suis contente de voir que même dans sa mort Harry à encore put faire le bien autour de lui. »
Le visage d’Elsa s’éclaira d’un sourire en entendant les réconfortantes paroles de Jenny.
« Vous savez madame Carlson…
– Appelez-moi Jenny s’il vous plait
– Jenny… Lorsque je suis sortie du coma, j’ai continuée à sentir la présence d’Harry. Même encore maintenant, je ressens sa nostalgie à être ici avec vous. Les médecins m’ont dit que c’était le contre coup du stress : une façon pour mon esprit de surmonté la culpabilité que ressentent souvent les malades comme moi. Au début c’est ce que je pensais aussi mais… au bout d’un moment je me suis dit que ce n’était pas le fruit de mon imagination »
Elsa avala une gorgé de café et enroula ses mains autour de la tasse pour en sentir la chaleur.
« Après plusieurs mois, je souffrais des symptômes classiques liée aux immunosuppresseurs, j’ai donc refait des examens, et notamment un test pour jauger mon système immunitaire. A la grande surprise des médecins mon système tournait à plein régime. Mais le plus surprenant, c’était que je ne faisais aucune réaction auto-immune pour la simple et bonne raison que j’avais… « Hérité » de l’immunité de mon donneur. Je n’ai alors plus eu besoin de traitement, et d’après les médecins mon espérance de vie devenait quasiment la même que celle d’une personne normale »
Jenny n’en revenait pas de ce qu’elle était en train d’entendre.
« Alors vous me dites que… le cœur de Harry s’est « intégré » à vous ?
– Oui, absolument. C’est comme s’il avait accepté de partager sa force vitale avec moi. Comme s’il me soutenait.
– Harry était une force de la nature. Pas une seule fois en presque 30 ans de mariage je ne l’ai vu malade. »
Jenny se leva sans un mot et quitta la pièce. Surprise Elsa ce demandait si elle n’avait pas prononcé une parole de trop. Elle se leva, prête à partir à sa suite, mais Jenny revint dans le salon, un imposant album de photo dans les bras.
« Vous voulez sans doute le voir ? » demanda-t-elle à Elsa.
Cette dernière acquiesça et retourna sur le canapé suivie de Jenny qui prit place à côté d’elle puis glissa l’album entre elle deux et en tourna la première page.
Pour la première fois, Elsa put voir le visage de son sauveur ce qui lui causa une vive émotion.
La photo représentait Harry et Jenny durant leur mariage. Lui, vêtu d’un simple et élégant costume noir, tenait son épouse dans ses bras tandis qu’elle, dans une sublime robe blanches dont les dentelles fines dessinait des arabesques gracieux, lui souriait avec une touchante tendresse.
Harry était comme Elsa se l’était imaginé : grand, solidement bâti, le genre d’homme à la force rassurante, doux et gentil. Il portait une barbe bien taillé qui renforçait son air de gros nounours et laissait tout juste entrevoir les traits de son visage.
Ils resplendissaient tous les deux d’un bonheur qu’on devinait idyllique.
« Il est vraiment beau ! » dit Elsa
– Oui, c’était un vrai charmeur. Avec son sourire de gredin, il en a fait chavirer plus d’une ! Mais au final c’est moi qui aie la chance de mettre le grappin dessus.
– Comment vous vous êtes rencontré ?
– Au lycée tout simplement. On avait des amis en commun, c’était aussi bête que ça. Un jour nous avions prévu avec notre petite bande d’aller passer le weekend end dans un chalet qui appartenait au père de Bobby, le meilleur ami d’Harry. Sauf que moi le vendredi je n’ai pas pu partir avec tout le groupe parce que j’étais de service dans le café ou je travaillais pour me faire un peu d’argent. Lorsque je suis sorti à la fin de mon service, qui est ce qui m’attendait là avec une superbe Pontiac firebird ?
– Harry ? » répondit Elsa avec espièglerie
– Harry ! Il avait décidé au dernier moment de lâcher le groupe pour rester avec moi, et avait « emprunté » la voiture de son père en me promettant la balade la plus folle de toute ma vie… résultat les flics nous ont arrêté parce qu’il roulait trop vite et il a passé le reste du weekend au poste… et c’est comme ça que ça a commencé entre nous. »
Jenny continua à tourner les pages et à les commenter. Elle montra à Elsa des photos de leur premier appartement dont les murs se fissuraient de partout et qu’Harry en bon bricoleur était en train de colmater. Il portait un marcel grisâtre et avait des traces blanches sur le visage, une cigarette allumé au coin des lèvres.
« Je lui disais toujours que ça finirait par le tuer… mais au final… bah ! Au moins il aura pu en profiter » dit Jenny avec un brin de tristesse.
Elsa se contenta de lui prendre la main et de la serrer avec douceur.
Sur une autre photo, située visiblement quelques années plus tard, on voyait Jenny avec un gros ventre rond tandis qu’Harry avait l’oreille posé dessus.
« Là c’est quand j’étais enceinte de notre fille, Trish. Maintenant elle est grande, elle vie à Toronto.
– C’était quelle genre de père ?
– Un papa gâteau : il aurait fait n’importe quoi pour elle. Tout ce qu’elle voulait elle l’obtenait avec lui. Autant dire que ce n’est pas souvent qu’elle venait vers moi pour obtenir la permission de sortir ! Ça c’est compliqué quand elle a commencé à fréquenté des garçons… j’aime autant te dire que plus d’un sont reparti d’ici avec une promesse de mort si jamais ils la faisaient pleurer !
– Je comprends… mon père était comme ça.
– Il est mort ?
– Oui il y’a quelques années. Cancer… un truc foudroyant qui s’est métastasé très vite. En quelques semaines c’était fini… »
Ce fût cette fois Jenny qui consola la jeune fille d’un petit geste de la main.
Les deux femmes continuèrent d’explorer l’album, profitant de chaque photo pour parler d’Harry.
Elsa découvrit un homme simple, travailleur dans le bâtiment, qui n’avait eu de cesse de laisser son emprunte dans la vie des gens. Il avait été l’entraîneur de la junior league de Baseball du quartier, et durant son temps libre, était aussi bénévole auprès d’une association d’aide aux jeunes des quartiers défavorisés. Il avait participé à la construction d’un foyer pour des sans-abris, et était le premier à donner un coup de main aux voisins s’il fallait faire des travaux.
Harry était aussi pompier bénévole pour rapporter un peu d’argent au foyer, mais surtout parce qu’il aimait aider les autres.
Jenny montra à Elsa une photo d’Harry en action. On le voyait sortant d’un immeuble en flamme, un enfant dans les bras tandis que d’autre pompier éteignaient les flammes qu’il avait dans le dos.
« Quand il a sorti ce gamin, il a fait bouclier avec son corps pour lui éviter un retour de flamme. Les tenues des pompiers ont beau être résistantes, il a sacrément morflé. Et pourtant, il est retourné 4 fois dans la fournaise et à sorti plus de 9 personnes de cet enfer. » expliqua Jenny « C’est un journaliste local qui était sur place à ce moment-là qui m’a donné ce cliché. Pendant quelques temps Harry était devenue une célébrité. Le maire avait même songé à lui remettre une médaille, mais ce n’était pas le genre d’Harry. Il lui a renvoyé son invitation en disant qu’il préférait rester à la maison pour regarder le football…
– C’était un sacrée bonhomme dites donc…
– Oui, tu ne peux pas savoir à quel point… » murmura Jenny « Le… le jour de sa mort, on était sorti faire des courses, et d’un seul coup il a vu devant nous une gamine de 6 ou 7 ans se précipiter sur la chaussé pour rattraper son ballon on je ne sais plus quoi. Il n’a pas hésité un seul instant et il a bondit sur elle juste au moment où une voiture allait l’écraser. Il s’est caparaçonné autour d’elle et a pris tout l’impact de plein fouet…. mais tu sais quoi ? Les derniers mots qu’il a pu me dire, c’était est-ce qu’elle va bien ? Tu te rends compte ? Même dans son dernier souffle, il est resté le même homme que j’ai toujours connue… »
Elsa ne se doutait pas un seul instant de cette histoire tragique. En voyant pleurer Jenny, elle ressenti une immense peine qu’elle comprit être en fait celle d’Harry.
« Il semble avoir fait tant de bien autour de lui… je comprends mieux ce que vous me disiez tout à l’heure, que ce n’était pas étonnant qu’il continue de faire le bien même dans la m… »
Elsa s’arrêta aussitôt, confuse d’avoir pu utiliser un tel mot. Jenny compris et dans un geste rassurant posa sa main sur l’épaule de la jeune fille.
« C’est pas grave Elsa. Tu n’y es pour rien…
– Je me rends compte de ce que je vous impose. Sa doit être très dur pour vous de ressasser tout ça ?
– C’est là que tu te trompes. Ça l’était avant que tu viennes. Depuis la mort d’Harry je n’avais pas osé retoucher à ses albums… je n’ai rien changé de place dans notre chambre, et c’est à peine si je peux y dormir. Mais tu me l’as ramené. En venant ici tu m’as ramené mon Harry et je t’en suis très reconnaissante. »
Elsa enlaça Jenny qui se blotti contre elle. La tête collé sur sa poitrine, elle écoutait le battement de ce cœur si précieux, et à la musique si familière. L’émotion submergeait Elsa qui sentait bien que le cœur d’Harry réagissait à la présence de Jenny tout près de lui.
« Vous savez, quand je suis rentré chez vous, ça m’a fait la même impression que quand je vais chez mes parents. Je me sens comme chez moi… sauf que tout est à la fois étrange et familier. Comme si je ressentais les choses pour deux. Je sais que c’est Harry à qui ça fait du bien d’être à la maison et de vous revoir. Je lui devais ça, et c’est pour ça que je suis venue «
Jenny serra à son tour Elsa dans ses bras et la remercia encore.
***
Après plusieurs heures à discuter, Elsa s’apprêtait à partir, mais avant cela, Jenny tenait absolument à lui donner quelques choses. Elle disparut quelques instants, laissant la jeune femme seule dans le salon qu’elle se mit à explorer.
Il y’avait une grande bibliothèque débordant de livre en tout genre, allant de l’édition prestigieuse d’une encyclopédie à la couverture en demi reliure à coin avec filet sur les plats, à la simple édition de poche d’un livre de citation amusantes. Elsa ce demanda si c’était Harry ou Jenny qui était porté sur la lecture, mais aussitôt elle senti la réponse au fond d’elle-même.
Jenny réapparut enfin, tenant dans ses mains une boite à bijou qu’elle tendit à la jeune femme des deux mains. Sans un mot, elle la saisie puis bascula le couvercle. Il y’avait dans l’écrin un simple anneau d’argent à l’intérieur duquel une date était gravée : celle de leur mariage.
« Non je ne peux pas accepter ! » dit Elsa balbutiante.
– Je ne fais que la lui rendre Elsa. Elle est à lui. »
Vaincu, la jeune fille acquiesça et prit la bague. Elle tenta de la passer à ses doigts, mais elle était bien trop large, même pour son pouce.
« Il devait avoir une sacrée pogne dites donc ! » s’exclama Elsa tandis que l’anneau pendait au bout de son index.
Elle et Jenny rirent de bon cœur.
3 commentaires
Yop yop !
C’est courageux de te confronter à un autre registre, de mettre de côté le style habituel dans lequel tu es à l’aise… Par contre, là je trouve que c’est assez bâclé. Un récit à mon goût trop expéditif, du coup je ne suis pas parvenu à rentrer dedans, d’autant que tu balances des trucs assez gros. Notamment, le coup du mec qui sort à la suite 9 personnes des flammes… Pour avoir suivi nombre de formations secouriste et incendie, je t’assure que c’est zéro crédibilité. Dans une histoire de super héros ça passait, mais là je trouve ça assez « hors sujet ». Et puis, je ne sais pas, tout va trop vite : c’est court, en 15 minutes c’est lu – mais ça c’est pas un problème en soi hein – et on dirait que le récit lui-même se passe tout aussi rapidement… Ca va trop vite. Après, comme toujours, il reste de bonnes idées, et je pense que c’est vraiment bien pour ta progression que tu t’essaies à un style différent, mais justement, ça mériterait d’être retravaillé longuement.
Tout comme toi je penses que ce récit mériterait une réécriture et un approfondissement. J’étais content de la thématique de base mais j’ai peut être été un peu frileux à creuser… c’est qu’on se fatigue au bout de 37 semaines :)
En tout cas je suis content de ton commentaire, d’une part parce que c’est toujours un plaisir de t’avoir dans les parages et surtout parce que ça montre que tu n’hésites pas à pointer ce qui ne va pas, ce qui rend tes autres commentaires d’autant plus appréciable :D
Aller promis la semaine prochaine je te sors un best seller en puissance :p (dit-il sachant qu’il prend un putain d’engagement !)
Je note le défi :)
Je ne suis pas toujours très inspiré sur les commentaires, mais il faut dire aussi que j’ai assez peu de temps pour pondre des pavés constructifs. En fait, ça fait un an que je n’ai ni ordinateur ni connexion internet chez moi, donc tu imagines déjà la mission pour pouvoir lire tes textes chaque semaine ! Si j’avais le temps, je rentrerais plus dans les détails et serais bien plus critique… mais ça, c’est pour les détails. Sur le global, oui, je suis toujours sincère : tes écrits me font souvent bonne impression !