Les beaux sportifs qui déambulent sur nos stades, Dieux de vertus, Parangon de l’idéal que décrivait si bien Pierre de Coubertin (qui en était pas la moitié d’un) sont des modèles pour la jeunesse de notre pays. Ils ne sombrent pas, eux, dans les travers du dopage, de la triche ou du business facile. Non : pas ces hommes là !
Mais peut ont encore parlé d’hommes ? Là ou les autres (les américains : encore eux !) doivent prendre plus de médicaments qu’un cancéreux pentecôtiste en attente de prostate, eux se contente de faire travailler leur muscles sain de sportif épris de la beauté du geste et de la culture de l’effort, les yeux tout plein de larmes, leur petit cœur tout chambouler quand retentira bien haut une Marseille marquant leur victoire.
Ces hommes d’exceptions ne courent pas après l’argent, car ils ont bien compris que dans la vie c’est de gagner la Ligua, le Tour de France ou el Giro qui compte. Je précise pour les incultes et les femmes (les deux s’apparentent certes facilement, mais il y’a aussi des femmes incultes, la précision doit donc se faire) que la Liga est le championnat de foot espagnol, et que el Giro n’est pas un chanteur d’opéra, mais la version italienne de notre tour de France, c’est-à-dire qui part de l’autre coté des alpes.
Un vrai sportif est un sportif qui se surpasse dans l’effort, c’est-à-dire qu’il va au-delà de là ou il serait allé s’il avait été juste feignant comme vous. Défiant les lois de la logique (et parfois même de la thermodynamique) le sportif est capable de se donner à 200%.
Certains, des jaloux pantouflards flasques et bedonnant, les accusent d’être des gens futiles qui ramassent des fortunes simplement pour transpirer pendant 2h. Boursoufflé de haine face à ces Apollon, ils accusent Mère Nature d’avoir doté des êtres sans qualité morale de tant de talent. Mais en réalité ils sont ENVIEUX ! Car le sportif renvoi le grassouillet devant son propre échec lors des cours de sports ou il se faisait dispenser pour des problèmes d’asthme. Ce n’est donc que justice qu’au final, la vie récompense celui qui a investit dans ses biceps et sa détermination. Les remontrances des faibles sont une insultes a Darwin qui comme chacun le sait était un superbe coureur de fond.
A ce point du récit je vous sens sceptique quant à ma démonstration. Ne le cachez pas, je lis en vous comme dans un livre ouvert sur lequel serait pointé une lampe a économie d’énergie permettant de déchiffrer juste comme il faut tout en préservant les ours polaires.
Pourtant, dans un monde ou la plupart des jeunes sont des crétins, quoi de mieux comme message que de leur dire qu’en se faisant engager dans un grand club ils pourront mener la grande vie ? Qu’ils arrêtent de polluer les bancs de nos écoles, et qu’ils aillent à Clairefontaine ! Je précise à nouveau pour les incultes, les femmes et les Seine-et-Marnais, que Clairefontaine n’est pas dans ce prédicat une marque de fournitures scolaire, mais un centre d’entrainement pour sportifs de haut niveau.
Notre gouvernement et son charismatique leader (autre sportif émérite) devraient comprendre que c’est par le sport que nous sortirons de la crise. Il n’y à pas meilleurs catalyseur pour la consommation qu’un bon événement sportif. Vous savez combien la coupe du monde de 1998 a rapporté à la France ? Et en plus on à gagner ce coup là ! 100% bénef comme opération !
Et puis le sport c’est le bien être : on s’habitude à bouffer uniquement des sucres lents et des protéines, on s’oxygène en faisant des footings sur les abords du périphérique, on soigne sa prostate en se triturant la buche entre coéquipiers sous les douches, on voit du pays pour pas cher et on peut rencontrer des officiels si on est bon. Quel honneur d’afficher une belle légion d’honneur a sa veste lorsque l’on va voir son banquier.
Alors toi peuple gras de France, honore tes Dieux comme il se doit, paye ton abonnement au Parc et chante de ta petite voix de mollasson incapable d’aller jusqu’à la boite aux lettres sans avoir un point de coté, chante la gloire de ton équipe, chie sur l’adversaire car il est différent de toi (enfin pas tant que ça, vous êtes des grosses larves tout les deux) et surtout SURTOUT : fait comme moi, prêche la sportivité, l’esprit d’équipe et l’amour de l’effort alors que tu n’as pas déplacé ton corps à plus de 5km/h depuis ce jour ou tu as faillit manquer ton bus.
1 commentaire
J’adhère completement, totalement et ultimement, moi qui prefere prendre mon vélo pour aller au pain et marcher 20 minutes avec 2 sacs de course et un pack d’evian plutot que de passer le permis (ce qui est très con mais passons).