Ce qu’il y’a de plus admirable chez nos amis japonais, c’est leur capacité à assimiler les univers pour les réinterpréter à leur sauce. Prenez l’exemple de Soul Eater, la nouvelle série star du Shonen. C’est le classique groupe de héros caricaturaux qui doit livrer des combats avec à la clé une monté en puissance, sauf que là, la particularité c’est bien l’univers totalement sous l’influence de Tim Burton, et plus particulièrement ses œuvres “morbide” : Beetlejuice, L’étrange noël de monsieur Jack ou corpse bride.
Baroque et barré, Soul Eater nous raconte les aventures de jeunes apprenti Shiningami (les agents de la mort dans la culture japonaise) et de leurs armes magiques pouvant prendre forme humaine. Il y’a Maka, jeune fille studieuse qui souhaite suivre les traces de sa mère, accompagné de Soul, une faux plutôt “relax” mais terriblement efficace qui à parfois du mal à s’entendre avec sa “maitresse”. Il y’a aussi Black Star (fait amusant, dans le manga son nom s’écrit avec un symbole de pentacle entre les deux mots) un maitre assassin dans le style ninja, très puissant au corps a corps mais… pas du tout discret pour un assassin au grand désespoir de son arme, la jolie Tsubaki, véritable couteau suisse pouvant se transformer en toute sortes d’armes ninja. Et puis il y’a Death The Kid, qui est ni plus ni moins que le fils de la Mort. Souffrant de TOC lié à la symétrie, il enrage devant le peu de similitude entre ses deux armes, les rigolotes et sexy Patty et Liz Thompson.
Les amateurs de fan service ne seront pas déçut puisqu’en plus de Tsubaki, Patty et Liz qui assurent une bonne part de ce quota, vous aurez droit à Blair, une sorcière chat outrageusement sexy qui adore les bains et qui dispose d’argument… massif ! (enfin c’est un manga quoi je vais pas vous faire un dessin !)
Vous l’aurez compris à cette petite présentation des rôles titres, il y’a quand même une sacrée dose de déconne dans cette série qui alterne comédie joyeusement débile et shonen plus sérieux voir carrément sombre. Graphiquement, c’est un peu du One Piece gothique (la partie Thriller Bark) saupoudré de petites touches de hip hop et de tradition shinto, ce qui ajoute encore à l’identité visuel si particulière de Soul Eater.
Actuellement 2 tomes sont disponible aux éditions Kuorkawa pour 6,50 €. A noter que l’animé sera prochainement disponible chez Kaze (et sans doute sur une chaine du câble ou de l’ADSL).