1996, Alan Moore, célèbre scénariste de The Watchmen ou V pour Vendetta, sort un album surprenant a plus d’un titre. Son nom ? Suprême : l’âge d’or.
Crée en 1992 pour être une sorte de Superman hardcore, Suprême subit un reformatage en règle par Alan Moore qui va se servir de cette parenté avec Superman pour en faire un lien iconographique et archétypale, et ainsi raconter l’Histoire des supers héros et l’évolution de ses derniers. Très aboutit d’un point de vue narratif et visuel, Suprême : l’âge d’or était une audacieuse façon de rendre hommage au genre.
Alors que je m’étais régalé de cet ouvrage, voici qu’aujourd’hui sort un nouveau tome : Suprême le retour.
Suite directe (l’action commence quelques secondes après la fin du tome 1) ce nouvel opus pousse plus loin les thèmes abordés et s’offre une amusante mise en parallèle avec son prédécesseur, notamment quand c’est le méchant Darius Dax qui se voit projeté dans l’univers constitué de ses différentes version alternatives.
Bien que moins percutante que la première histoire, cette nouvelle aventure du héros d’ivoire est prenante car elle prend des chemins de traverses plutôt inattendu, comme lorsque Suprême doit corriger le cours du temps pour éviter que la guerre de sécession ne soit gagné par les sudiste a l’aide… d’une bombe nucléaire rudimentaire !
Alan Moore cherche aussi a creuser la question de la narration, notamment lorsque Suprême rencontre une entité toute puissante créatrice de son univers, avatar de l’auteur.
Je ne préfère pas trop vous en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, sachez seulement que si vous avez aimé le premier tome, vous ne serez pas déçut par celui là.
Suprême : le retour, au édition Delcourt, environ 25 euros.