Après vous avoir fait un petit topo sur la bande dessinée éponyme, je vous propose non pas une critique du film (il est bien : allez le voir) mais plutôt un comparatif film / BD
Comme je le disais dans ma chronique sur la BD, résumé le scénario allait être un vrai challenge quasi impossible pour le réalisateur a moins de faire des coupes : et bien vous savez quoi ? ce salopard me fait mentir ! il ne cède rien à l’histoire, pire : il en rajoute ! que ça soit l’intro qui est digne du fils de pub qu’est Zack Snyder, ou les petits rajouts glissé ici et là, on se retrouve bien devant la version parfaitement translaté de l’histoire papier.
Pas de coupure, ça veut quand même dire un film long, mais pas du tout longuet. Accélérant à juste dose son rythme, Watchmen se laisse avant tout voir. La beauté plastique de l’image qui abuse du ralentit (mais quoi de mieux pour surligné un lien de parenté avec la BD ?) ne cède rien à la densité visuel que l’on trouvait dans l’œuvre de Gibbons. Chaque plan, même en décor réel, tente de reproduire le plus fidèlement possible l’originale. Cette minutie apporte une richesse et une épaisseur aussi bien a l’univers qu’a ses héros.
Les héros justement, sont d’une fidélité a toute épreuve a leur homologue de papier (le casting à dut être un vrai calvaire !) et notamment Rorschach pour lequel je craignait le pire pour finalement avoir le meilleur.
Même si les hardcore puriste seront scandalisé par les changements opéré par Snyder, il n’y à vraiment pas de quoi rougir quant on voit le challenge qu’il fallait relever. Sachant jouer aussi bien sur l’action que sur des scènes contemplatives, le résultat semble si naturel qu’on se dit que finalement Watchmen en film était une évidence.