Parmi les quelques rares blogs que je fréquente, il y’a notamment celui de Valérie, Crêpe Georgette, un site ou il y fait bon vivre, mais surtout où il fait bon causer de choses sérieuses comme les droits des femmes qu’elle défend avec ferveur.
Bien que je ne sois pas toujours d’accord avec elle, la discutions est toujours ouverte, et c’est assez appréciable pour le signaler (trad : allez y faire un tour et débattez avec nous bande de Gnous !)
Toujours est il que je me suis permis de lui proposer le petit exercice suivant : Qu’est ce que ça donnerait un monde a l’envers ou les hommes seraient “le sexe faible” ? et surtout, est ce que ça donnerait la même chose si c’est un homme ou une femme qui l’imagine ?
Afin de répondre a cette question essentielle, nous avons donc écrit sur nos blogs respectif une petite scénette dans ce monde a l’envers. Dites nous ce que vous en pensez… et a la limite si l’exercice vous intéresse n’hésitez pas à en faire de même et a envoyer vos textes ou vos liens en commentaire.
(la suite en cliquant juste la dessous)
Dans un bel immeuble parisien, vit la famille Bodrin : Alex, Célia et la petite Camille (6 ans). Alex a quitté son emploi de vendeur dans une bijouterie a la naissance de Camille pour s’en occupé, tandis que Célia poursuit une carrière de responsable RH dans une multinationale spécialisé dans la technologie informatique.
C’est le soir, et Célia rentre du bureau, épuisée. Alex lui est en train de préparer le diner, tandis que Camille l’aide a mettre la table.
“Bonsoir chérie ! lui lance gaiment Alex, ça va ?
– M’en parles pas, j’ai encore eut dut m’occuper d’une histoire de harcèlement
– Ah ? qu’est ce qui s’est passé ?
– Encore un pauvre looser mal baisé qui s’offusque parce que sa chef de service lui à mis les mains autour de la taille.
– Bah… c’est quand même un peu choquant
– Tu dis ça mais tu ne l’a pas vu : il s’habille comme un minet avec des fringues cintrés. Il va au sport 3 fois par semaine pour se faire un p’tit cul de mannequin lingerie et il se plaint quand une femme à une réaction naturelle.
– Naturelle naturelle… donc dans ce cas tu veux dire que le gars n’a pas le droit de s’habiller comme il veut ou de vouloir être soucieux de son apparence ?
– Mais non… c’est pas ce que j’ai dit ! mais toi par exemple, tu t’habille normalement, donc tu ne te fais pas reluquer par les filles dans la rue.
– Ca c’est ce que tu crois…”
Célia est interloqué et s’approche de son mari
“Qu… qu’est ce que tu veux dire ?
– Rien rien, répond Alex un peu gêné
– Ne fait pas ton cachotier !
– Y’a que tu t’en rends jamais compte mais ça arrive souvent. Quand je fais les courses
– Y’a des nanas qui te matent ?”
Célia fulmine. Alex l’enlace pour la calmer et lui murmure de ne pas se monter la tête pour ça. La jeune femme acquiesce et la petite famille se met a table.
Après un copieux diner, Alex va faire prendre son bain a Camille avant de l’amener se coucher. Célia elle va se mettre devant son émission télé favorite avec un bocal de fruit au sirop sous le bras. Lorsque Alex revient, elle s’acharne sur le couvercle.
“Mon cœur, lui demande t’elle, tu peux m’ouvrir ça j’ai pas assez de force ?
– Donne, lui dit Alex (il ouvre facilement le couvercle et lui tend le bocal) et voila ma Princesse, puis je faire autre chose pour vous ?
– Viens t’asseoir avec moi, on va regarder “Desperate Husbands”
– Je fini la vaisselle et j’arrive
– Oh mais tu fera ça demain matin quand Camille sera à l’école : c’est pas pour le temps que sa va te prendre
– Justement je préfère le faire ce soir parce que demain je voulais aller faire un tour
– Bon ben fait comme tu le sens…”
Alex va s’acquitter de son ménage et revient auprès de son épouse. C’est la pub a la télé et un jeune éphèbe tout en muscle et habillé d’un simple caleçon vante les mérites d’un soda
“Un jour il nous vendrons des assurances avec des mecs en short de bain, dit Alex en soupirant
– Oh arrête de faire ton coincé, dit Célia en souriant, c’est juste esthétique
– Bah pourquoi ils mettent jamais de nana ? c’est jolie aussi une fille bien foutue ?
– C’est pas pareil… pour le cœur de cible c’est peut être pas vendeur. Il y’a plus de femme et ce sont elles qui ont le pouvoir d’achat, donc c’est à elle qu’il faut plaire
– T’es donc bien d’accord pour dire que c’est uniquement histoire de vendre en mettant du cul ?
– Oui, répond Célia a contre cœur. Comme si vous les mecs ça vous concernait pas le sexe
– Attend ! ça n’a rien de comparable.
– Bah non : le marché du sex toys a jamais été aussi florissant mais a part ça les mecs ne sont pas concerné par le cul
– Le plaisir masculin a toujours été un tabou, et maintenant qu’on s’assume de ce coté là on est des queutards ?
– Non, mais par contre les sex toys pour mec c’est fashion, alors que ceux pour femme c’est de la perversion. C’est comme dans les porno : deux mecs qui se font des trucs c’est censé être érotique alors que quand c’est deux filles c’est dégoutant.”
Alex fait la moue mais reconnait que ce n’est pas faux…
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OUIN il est bien ton texte… (sous entendu pas le mien).
En retard pour son travail d’aide-ménager, Guillaume piqua un sprint ce matin-là pour attraper son RER. Au coin de la rue, il entendit la voix de la marchande de journaux qui émis à l’intention de sa cliente un commentaire salace au sujet de ses testicules qui rebondissaient au rythme de sa course. Le jeune homme réussit tout juste à attraper sa rame et s’installa en face d’une jeune fille obèse en jogging, qui, au bout de quelques secondes, le fixant droit dans les yeux, entreprit ostensiblement de se gratter le pubis. Mâchant un chewing gum, elle le regardait droit dans les yeux et chantonnait un refrain obscène. Au bout de qques stations, elle se leva et quitta la rame. Soulagé, Guillaume, qui n’avait pas osé changer de siège, observa les autres occupants du wagon : quelques femmes en costard qui se rendaient au travail, quelques hommes avec poussettes encombrées de marmaille. Par pudeur, l’un d’entre eux portait un vêtements ample et noir qui ne laissait voir que ses yeux.
Guillaume bailla, puis avisa un groupe de touristes allemands dont les jambes dépassant du short étaient recouvertes d’un petit tapis de poil ! Il les regarda passer avec dégoût et incrédulité et passa avec satisfaction sa main manucurée sur ses jambes fraîchement épilées. « Comment peut-on ne pas vouloir se sentir masculin ? » se demanda-t-il. Il tira de sa poche un petit miroir et une trousse à maquillage. Après avoir étalé sur son visage une crème coûteuse à base de pétrole et de crotte d’oursin, il appliqua son fond de teint, son anticerne, sa poudre libre, son blush pour un effet bonne mine, un fard clair sur la paupière supérieure et foncé sur la paupière mobile. Un petit trait d’eyeliner, deux couches de mascara et une petite touche de gloss plus tard, il se sentait vraiment un homme. « Chacun fait comme il veut, disait-il, mais moi je trouve que c’est une question de respect pour le client ». Il ouvrit alors sa besace et en sortit son magazine masculin préféré : « Boys ! » qu’il ouvrit à la page du « régime de l’été », exclusivement à base de légumineuses et de graines. Il ne releva la tête que lorsqu’une grande jeune fille, venue s’asseoir en face de lui, l’aborda en ces termes :
« Eh damoiseau, t’es bien charmant tu sais »
« … »
« Eh euh, ça te dérangerait qu’on se revoie ? »
« … »
« Tu sais parler des fois ? »
« Non mais… s’il vous plait, vous pourriez me laisser tranquille… »
« Eh vazy, mais pourquoi tu veux pas me parler bâtard ?? »
« Non mais je vous ai rien demandé là j’étais en train de lire »
« Ah ouais c’est ça tu lis… Ton père lèche des chattes en bikini sur la Costa Brava, enc… ».
Ainsi s’acheva ce bel échange. Ainsi commença pour Guillaume cette belle journée, pareille à des centaines d’autres pour des millions de personnes.
Sébastien avait toujours été un beau petit garçon. Tout le monde le lui disait, d’ailleurs. C’est donc en toute beauté qu’il entra au collège, mais les regards appuyés des filles sur ses parties intimes moulées dans son jean le mirent rapidement mal à l’aise…et ce fut de pire en pire jusqu’à ce que les regards deviennent des gestes dans les bousculades des couloirs…Sébastien voulait juste vivre sa vie incognito, il décida donc d’opter pour d’infâmes et informes vêtements de sport qui cachaient sa virilité au mieux. Cela ne suffit point. Sébastien se laissa donc grossir un peu, beaucoup, passionnément, jusqu’à se fondre dans la graisse. L’acné aidant, il fut vite oublié des filles et put poursuivre sa scolarité dans la plus grande solitude.
Le jour de ses 13 ans son sexe lui joua un mauvais tour. En plein cours de maths, un liquide chaud coula entre ses cuisses. Il mit quelques minutes à comprendre de quoi il s’agissait et se trouva fort dépourvu lorsque la tache fut venue!
Rentré chez lui il alla pleurer dans les bras de son père son humiliation, et celui ci lui apprit les joies de sa condition.
La veille ravi de grandir enfin et de quitter le monde cruel des enfants, Sébastien se trouvait aujourd’hui désespéré et devait se résoudre à porter de nouveau…des couches.
Quelques temps plus tard son père lui apprit que l’heure était venue de devenir un homme, un vrai, direction le cabinet du gynécologue. Après lui avoir broyé les miches et malaxé les couilles, celui ci lui introduisit deux doigts gantés dans le rectum avant de déclarer: « tout va bien, à l’année prochaine ».
Ainsi Sébastien devint un homme.
Plus tard il eut tout de même une femme, le genre gentille qui ne boit pas ne tape pas et travaille, et un enfant. Là Sébastien découvrit la joie de la mise bas, mais c’est une autre histoire…
;-P