c’est pas toujours facile de faire des Top Five sous savez ? il faut se renouveler, trouver des sujets… là comme j’ai un peu la flemme estivale, je vais vous faire le Top Five de ma playlist du moment : les 5 titres qui chauffent le plus mon lecteur MP3.
Numéro 5 : The Raptures – Echoes
C’est qui The Raptures ?
Un groupe américain fondé en 1998 a San Diego (mais qui je ne sais pas pourquoi se retrouve basé à New York…). Mélangeant un bon paquet de genre, entre le rock, l’electro, la house et la new wave, le son de The Raptures est incroyablement inédit.
Alors c’est comment Echoes ?
Du rock du bon, d’une efficacité incroyable, avec un riff hypnotique qui vous prend aux trippes et qui fini dans un apothéose punk. Echoes est un titre qui à connu son heure de gloire en tant que générique de la formidable série britannique "Misfits”.
Numéro 4 : The Heavy – Short Change Hero
C’est qui The Heavy ?
Un groupe de rock britannique dont le premier opus sort en 2007. Difficile de situer les débuts du groupe plus précisément, leur bio étant parsemée d’ellipse (le groupe semble cultiver un certain gout du mystère).
Alors c’est comment Short Change Hero ?
Un titre groove ET rock ? pas de souci : Short Change Hero est fait pour vous. Sonnant comme un Sergio Leone mélé de soul music, son tempo lourd contrebalancé par une guitare légère et aérienne tombe sur des paroles digne d’un Tarantino.
Numéro 3 : Jasmine Rodgers – Night Song
C’est qui Jasmine Rodgers ?
Poser cette question sur Top Five, c’est comme demander dans une église c’est qui le maigrichon accroché au mur : c’est insultant. Jasmine Rodgers, chanteuse du fabulissime mais injustement méconnu groupe Boa, est l’une des interprètes les plus talentueuses de ses 10 dernières années (ouais j’suis un ouf : je balance des vérités si je veux). Récemment lancé dans une carrière solo, Jasmine est tout à fait a l’aise dans le rôle de la chanteuse / guitariste à la voix suave.
Alors c’est comment Night Song ?
C’est tout simplement une petite douceur musicale dont la sobriété cristallise au mieux toute l’émotion qui jaillit de l’interprétation sans faille de Jasmine Rodgers. C’est bien la preuve qu’il n’y à pas besoin de faire des “vibes” avec des trémolo toutes les 5min pour obtenir une interprétation véritablement touchante et riche.
Numéro 2 : Polysics – Young Oh! Oh!
C’est qui Polysics ?
Ce groupe japonais, totalement représentatif de la folie qui peut envahir nos amis nippons les jours ou le taux de radiation dans l’air est un peu trop élevée, est un joyeux fourre tout commençant dans le punk et finissant dans l’électro en passant par la musique expérimentale. Soyons clair : certains titre sont tout bonnement insupportable à écouté pour un etre humain normal, mais une bonne partie de leurs titres sont de vraies pépites. En plus c’est un groupe fabuleux sur scène, a la fois inventif et dynamique.
Alors c’est comment Young Oh! Oh!
Démarrez sur une grosse dose de punk, ponctuée de ci de là de bruits électroniques issues d’un vieil Amiga, ajoutez y des paroles totalement incompréhensible balancé à un débit de mitraillette (mais que vous ne pouvez vous empêchez de fredonner dans votre meilleur yaourt) casez un gros solo de guitare bien “rock n roll” et faite cadencer le tout par une batterie survolté : voila ! c’est prêt !
Numéro 1 : Finntroll – Trollhammaren
C’est qui Finntroll ?
Attention là c’est du “viril !” : fondée en 1997 a Helsinki, cette formation de black métal a sa petite particularité : en effet, les membres du groupe incluent volontiers de la Humppa (un genre de polka) et des instruments traditionnel dans leur musique. Autre point que les spécialistes ne manqueront pas de remarquer, le groupe chante en Suédois alors qu’ils sont Finlandais car ils trouvent que ça sonne plus “black métal”. C’est pas moi qui les contredirait. Finntroll est largement plus écoutable que la plupart des groupes de black, notamment grace a leur chanson rythmé et oserais je dire “joyeuses” (ce qui n’est pas tellement l’apanage du black).
Alors c’est comment Trollhammaren ?
Si les 10 première secondes peuvent donner l’impression d’écouter un titre de Dan Ar Braz, le gros riff de guitare qui suit ainsi que la puissante rafale de percutions qui l’accompagne a aussitôt fait de vous mettre au parfum : vous écoutez bien du black métal ! Pourtant, vous entendrez entre quelques hurlement obligatoires (genre oblige) de l’accordéon ajoutant une touche de folklore tout à fait saugrenue, mais extrêmement jubilatoire. c’est punchy, c’est bourrin, et bon sang ce que ça défoule !