Vous suivez l’actu ? passez au paragraphe suivant. Pour les autres rattrapage express : journal « Minute » à fait ça une en tenant des propos raciste envers Christiane Taubira et le gouvernement va prendre des mesures judiciaire à l’encontre du dit journal.
Je ne vais pas rentrer dans le détail et insister sur le fait que cet indigne canard est honteux et que je lui souhaite de bien crever , et je vais surtout me focaliser sur une question troublante qu’a fait ressortir ce débat.
Doit on combattre la haine au risque de la propager ?Au court des mes années d’observateur et commentateur de la société (à mon modeste niveau bien entendu : je ne me considère pas comme une référence du genre) j’ai osciller entre ces deux pôles. Fut un temps je me taisais et n’entrait pas dans des débats qui à mes yeux ne méritait aucune attention. Puis il fut un temps ou chaque injustice qui me révoltait me faisait bondir sur mon clavier pour en faire un pamphlet bien senti.
Dans les deux cas je faisait le jeu de l’adversaire puisqu’en faisant écho à son message, je le diffusais, et en le taisant, je le laissais « libre ». Il y’a donc une sorte de fatalité quant à la haine et sa facilité a se glisser partout, à ce répandre dans nos esprits et nos idéaux. Comprenez moi bien, je ne distingue aucunement la nature de cette haine, je l’envisage comme un modèle biologique, comme un virus : c’est sa nature de se diffuser ainsi.
Pour combattre cette haine, nous devons la traité non pas comme un avis ou comme un réflexion, mais bel et bien pour ce qu’elle est : une maladie. La haine s’attrape a force d’entendre des saloperies, elle se diffuse a travers des porteurs sains, elle se fixe dans des concept, dans des mots, dans des personnes.
Comme tout virus, la haine peut se neutraliser grace à la vaccination des esprits. Il faut donc parler de cette haine, il faut reporter ces propos dégueulasses, mais il faut en même temps affaiblir le virus, le rendre inopérant pour qu’ainsi l’organisme s’habitue a facilement le combattre. De cette façon, en parlant de la haine, j’espère ne pas transmettre la maladie, mais son antidote.
Je vous invite a lire le très bon papier de Guy Birenbaum parut dans le Huffington Post et qui m’a inspiré cette métaphore.