Il y’a un bail que Disney n’avait pas sorti de production qui m’ait emballé plus que ça. Et puis voila que je tombe sur ce “Volt” au détour d’une viré improvisé au cinéma. Une histoire tout ce qu’il y’a de plus classique, mais dont le traitement, qui oscille entre “les indestructible” et “The Trueman Show” est un pure délice.
Volt est un chien tout mignon doté de super pouvoir incroyable, et dont le quotidien est de sauver sa maitresse chérie, la jeune Penny, de l’horrible Dr Calico. Indestructible, rapide comme la foudre, doté d’une super force et d’un aboiement si puissant qu’il en crée des ondes chocs, Volt est le chien ultime…
SPOILER
Mais voila, Volt est en fait a son insu la star d’une série télévisé au grand dam de sa petite maitresse qui n’aime pas devoir mentir a son ami. Un soir, Volt s’échappe de sa loge, croyant sa maitresse en danger et fini expédié par erreur de Hollywood a… NEW YORK ! il doit alors traverser le pays pour sauver Penny (du moins le croit il) et trouver un moyen de neutraliser le terrible polystyrène qui semble capable de neutraliser ses pouvoirs. En chemin, il fera équipe avec une chatte rusée et débrouillarde mais blasé des humains et un hamster fan de sa série complètement siphonné.
FIN SPOILER
Volt est une bouffé d’air frais que je ne m’attendais pas du tout a respirer de la sorte. Tout d’abord, le personnage de Volt est terriblement attachant. Avec sa bouille de petit chiot et ses attitudes de héros au grand cœur, il emballe d’office le spectateur. Mais ses compagnons ne sont pas en reste : Mitaines, la minette qui semble être la seule de “l’équipe” a avoir deux sous de bon sens, et Rhino, le sympathique Hamster prêt a vivre la grande aventure, sont tout deux de bon personnage secondaire produisant une polarité intéressante avec Volt entre eux deux. Attachant aussi le personnage de Penny, petite fille totalement éploré de la disparition de son ami a quatre patte.
Disposant d’une réalisation impeccable offrant une mise en scène inventive (les scènes d’actions sont a ce titre formidablement inventive) le film est une preuve que Disney n’est pas encore has been quand il s’agit de produire un divertissement familiale.
Même si les messages sont les mêmes qu’a l’accoutumé (amitié / confiance en soit / croire en ses rêves) ils sont distribué par un trio de personnage qui en fait juste ce qu’il faut. Et puis il ne faut pas oublier les fou rires qu’on se paye (merci Rhino !) que ça soit avec les mimiques ou bien avec les dialogues, qui ajoutent encore plus de qualité à cette histoire.
Volt est actuellement au cinéma, et fera le bonheur des petits et des grands.
3 commentaires
Et les pigeons ? Tu ne parles pas des pigeons ? C’est le running gag du film et c’est (avec Rhino) l’élément le plus rigolo.
Par contre, ils auraient pu garder la chanson « Un chat, un chien, hamster », qui pue des accords. Sans porter de jugement de valeur, naturellement.
Bonne surprise, donc. Merci John (Lasseter, venu de Pixar sauver l’animation chez Disney)…
Comment ça garder la chanson ?
moué ca doit être une question de goûts je me suis endormi environ 1/2h après la scène d’ouverture (qui est bien, ca pas de problème)…
Bref j’ai pas trop accroché ce film là…